jeudi 4 février 2016

USN ou le dénie des autres voix de l’opposition.



Comment peut-on accuser le pouvoir de dédie des voix autres que celles de celui-ci et en même temps arguer les autres voix de l’opposition ? 


Les « nouveaux opposants » USN n’en finit de surprendre, de relever de plus en plus au public leur amateurisme, leurs manques de génie politique, de cohérence et de compréhension lucide quant aux analyses du contexte politique. Cette coalition de circonstance réduit, et ce depuis 2013, le paysage politique en une bipolarité à savoir son camp et celle du pouvoir. Il faut que le public comprenne que la mort d’IGH a sonné en son sein la fin du juste raisonnement politique basé sur la rationalité et la sagesse, libérant les forces de l’aile dure c'est-à-dire les nouveaux opposants : les frères musulmans. Ne sont-ils cela les mêmes, qui sans discontinuité ne cessaient d’appeler dans leur hebdomadaire « le temps » au vote quant certains partis politiques traditionnelle tel l’UDJ manifestait un peu plus de réserve sur la question ? Oui les frères musulmans ont apostrophé en 2013 aux élections car ils avaient un agenda bien minutieux et précis dont l’objectif consistait à profiter du « printemps arabe » afin de prendre le pouvoir en manipulant le public à descendre dans la rue comme ils l’ont fait en vain le 25 février 2013. Heureusement, le peuple dans sa majorité, fidèle à sa tradition républicaine et à l’ordre ne les a guère suivis et ce faisant avortant le projet machiavélique de ses frères criminels djiboutiens bien dissimulés dans l’USN. Comment aujourd’hui ces derniers peuvent-ils accuser de connivence avec le pouvoir des personnalités comme Cassim Ahmed Dini, comme Mohamed Moussa TouTour. Connaissent-ils vraiment CAD et TourTour ? En effet, ces personnalités, en plus d’être « des enfants du pays », baignent pendant 30 ans dans le militantisme du renouveau politique de l’opposition civile ou armé. TourTour s’est présenté pour la première fois contre Hassan Gouled dans les élections présidentielles de 1993. Quant à CAD, militant de première heure du FRUD, ce dernier a passé 10 ans dans le maquis avant de rejoindre la lutte civile et d’en prendre la tête de la direction de l’ARD créée par son feu père Ahmed Dini. Ou étaient à cette époque « ces nouveaux opposants »? N’y avaient-ils pas, à cette époque, mal gouvernance, de pauvreté, d’inégalité, de clientélisme qui constituent leurs fonds de commerce aujourd’hui? Bachir et ses ressorts, qui ne cessent de se prendre pour des sauveurs du peuple djiboutien, avaient-ils à cette époque une certaine idée de la politique et de l’Etat ? En évidence non. Cette moribonde coalition est-elle la mieux placée, aux vues de ses agissements à l’encontre de CAD et de TourTour les traitant de « lièvres », pour crier « dictature » afin de dénoncer le gouvernement djiboutien ? Alors qu’elle n’accepte pas des autres voix opposantes indépendante de son joug autre que la sienne. En politique, toute mauvaise prévision conduit à élaborer un mauvais calcul de stratégie d’où des mauvaix résultats. L’échiquier politique national dans sa diversité idéologique, comme dans ses tendances communautaires, ethniques, ou religieuses nécessitent une fine compréhension du contexte, des acteurs et des enjeux. C’est la raison de l’échec des frères musulman djiboutien qui, en idéologisant la religion, avaient nié complètement le regard critique de la majorité des djiboutiens à leurs projet en 2013.
Ce déni de CAD et de TourTour démontre encore une fois aujourd’hui les carences des « nouveaux opposants » à se positionner dans le débats politiques en acceptant les réalités du paysage politique nationale héritage des donnés historiques politiques de la république de Djibouti.















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