mercredi 3 février 2016

Droit de réponse "A Djibouti, l’éducation publique est devenue une entreprise qui favorise les riches"


L’article « A Djibouti, l’éducation publique est devenue une entreprise qui favorise les riches » publié sur votre site comporte des affirmations non fondées et des propos calomnieux. Il est trop à charge, très tendancieux et manquant d’objectivité. De ce fait il suscite une réaction de notre part et un droit de réponse.
A commencer par le titre: “A Djibouti, l’éducation publique est devenue une entreprise qui favorise les riches”. Il n’y a aucun propos aussi insultant sur l’éducation nationale djiboutienne rapporté dans un article.
Les propos haineux de l’auteur de cet article reflètent son imposture et relève de la diffamation pure car la teneur ils sont franchement lamentables et insipides.
Le manque d’argumentation ne peut qu’indiquer que la jalousie d’un ancien qui a échoué.
L‘auteur est sans doute un de ceux écrivent des niaiseries en pensant intéresser les autres. Ceux là même qui galèrent à l’étranger dans des taudis avec comme subsides les aides sociales et qui cherchent maintenant à s’incruster dans l’esprit de braves citoyens djiboutiens qui n’en ont que faire de leurs émois rébarbatifs et de leurs souvenirs lointains.
Bien évidemment, l’on ne peut traiter dans un article toutes les réalisations et réussites du système éducatif djiboutien. On se limitera uniquement à la politique d’équité développée par notre système et décriée par l’article en question.
En effet, le MENFOP est conscient que la situation sociale et économique impacte fortement la scolarité des élèves et leurs résultats. De ce fait, sur instruction du présidente Ismaïl Omar Guelleh qui veut « une école citoyenne et inclusive » et qui « accueille tous les enfants Djiboutiens quelles que soient leurs caractéristiques individuelles, physiques intellectuelles, sociales ou autres », le ministre a mis en place un certain nombre de mesures visant à réduire les disparités liées à ces facteurs économiques. Les coûts directs et indirects liés à la scolarisation des enfants sont diminués au maximum. Par exemple, à l’école primaire, toutes les fournitures scolaires sont prises en charge par le ministère. Ainsi plus de 63 000 élèves bénéficient chaque année de kits scolaires composés d’un sac et des fournitures pour toute l’année scolaire. Tous les parents et plus particulièrement ceux appartenant aux couches sociales les plus défavorisés sont soulagés de ce fardeau.
Par ailleurs les prix des livres sont ramenés au plus bas niveau jamais égalé dans l’histoire de notre pays et de son système éducatif grâce à une subvention substantielle de l’état. Le prix du livre au primaire est de 300 FDJ (équivalent à 1,67$ US), celui du collège à 400 FDJ et celui du lycée à 600 FDJ. De plus, les élèves peuvent soit revendre leurs livres à la fin de l’année soit les donner à leurs jeunes frères ou sœurs. Cette politique du livre clairvoyante a permis de soulager les portes feuilles des familles aux revenus modestes et/ou en charge de nombreux élèves et a favorisé l’accès aux livres. Il est important de souligner que les enfants de toutes les zones rurales du pays bénéficient de la gratuité totale des manuels scolaires et livres de lecture de bibliothèque.
Le droit à l’éducation stipulé par notre loi d’orientation depuis l’accession du président Ismaïl Omar Guelleh à la magistrature suprême du pays est accompagné par des initiatives et des orientations permettant à tous les enfants de la nation de poursuivre une scolarité normale. Tous les obstacles à une scolarisation des enfants sont levés. L’égalité des chances prônée par notre système est une réalité à Djibouti et l’ascenseur social est un fait avéré aujourd’hui dans notre pays.
Bien évidemment, cela crée de la jalousie chez certains et surtout chez ceux qui ont fui le pays et qui n’ont qu’un seul désir, voir notre système s’effondrer. Mais ils peuvent se faire des illusions. Un bateau mené par un pilote chevronné et passionné par la volonté de hisser son peuple et sa nation au plus haut niveau ne peut être détourné par des loosers en mal de reconnaissance. Ces loosers qui ont trouvé avec la globalisation et la généralisation de la toile un moyen de déverser leur dénigrement systématique du pays, leur haine et leur jalousie. Qu’ils se détrompent, le peuple Djiboutien est conscient des efforts consentis en faveur de l’éducation. Le système éducatif suite aux états généraux se porte très bien. Il forme des médecins, des avocats, des ingénieurs, des enseignants, des intellectuels… Des femmes et des hommes amoureux de leur pays et dévoués à leur président, car conscients du chemin parcourus, apportent chaque jour leur pierre à l’édifice national.
Afin de veiller à ce que les enfants nécessiteux des écoles des régions puissent bénéficier de manière régulière des repas, le MENFOP s’est attaché à la redynamisation du service de la restauration cantine scolaire qui est aussi un véritable levier du système. Chaque jour plus 60000 repas sont servis dans les cantines scolaires. Ce qui permet à tous les élèves fréquentant les écoles rurales de bénéficier de repas réguliers quotidiennement même dans les coins les plus reculés du pays.
Un véritable appui pour ces enfants et leurs parents qui vivent dans de conditions parfois modestes. La pérennisation du programme de cantine scolaire est un souci pour le MENFOP qui affiche ici sa détermination à concrétiser la politique générale de l’État, pour alléger les charges parentales, et motiver les élèves d’aller à l’école.
On affirmer sans ambages que l’expérience en matière d’alimentation scolaire pour les zones vulnérables constitue un modèle reposant sur des infrastructure adéquates et l’existence d’un comité local en charge de gestion des stocks et surtout la qualité des nourritures
Enfin en ce qui concerne le développement du numérique, à l’instar des autres systèmes éducatifs du monde, le MENFOP s’est lancé dans un processus de modernisation de son système éducatif à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par tous les élèves.
Il s’agit de mettre à la disposition des écoles et des établissements du matériel électronique et informatique comme les ordinateurs, les tablettes numériques.
De ce fait, le MENFOP a conçu une stratégie de développement du numérique dans tous les établissements scolaires. Ainsi, il s’est engagé l’année dernière dans une phase pilote durant laquelle 2000 tablettes étaient distribuées aux élèves de 1ère année d’une quinzaine d’écoles de la capitale et des régions.
Et cette année, cette politique du développement du numérique connaît une avancée particulière car le MENFOP est entrain d’élargir ce projet aux autres niveaux du primaire et ce de manière graduelle. Ainsi tous les élèves du cycle 1 des écoles de base bénéficieront d’une tablette numérique aux contenus adaptés au programme des classes. De même les salles informatiques des établissements du moyen et secondaire sont remises à neuf et dotées en équipements informatiques suffisants.
C’est dire que tous ces efforts supposent des charges financières importantes mais ils permettront aux futures initiatives qui seront prises pour développer les usages pédagogiques du numérique de mieux répondre, et plus efficacement, aux attentes des enseignants et des autres acteurs.
Au regard de toutes ces avancées et notamment en faveur des usagers les plus démunis, L’école Djiboutienne demeure aujourd’hui plus qu’hier une école démocratique, performante et gratuite. C’est une école de tous et pour tous.

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