mercredi 10 février 2016

Les faits marquants de l’Economie Djiboutienne.


La République de Djibouti a manifesté une capacité qui lui est propre lorsqu’il s’agit de surmonter les crises économiques en dépit de ses ressources naturelles limitées. Nous nous rappelons des années difficiles qui ont précédé le programme d’ajustement structurel. Précisément c’est en 1994 que le gouvernement a saisi les institutions de breton woods (FMI, BM) pour les aider à trouver des solutions aux problèmes conjoncturels et structurels. De 1995 à 2011, les accords entre le FMI et Djibouti ont évolué passant d’un programme d’ajustement à une facilité élargie du crédit. Cette coopération entre les institutions de Bretons Woods et les autorités Djiboutiennes débouche sur une refonte et une révision de la structure et de l’élaboration budgétaire. A cet effet, on parlera d’un assainissement budgétaire qui s’énumère ainsi :
Ø Diminution de la dette ;
Ø Réduction du déficit ;
Ø Amélioration des recettes ;
Ø Et programme de privatisation.
Les années qui ont suivi la mise en œuvre du programme d’ajustement ont été douloureuses en matière sociale. Les politiques recommandées par le FMI font l’objet de critiques, souvent sévères, émanant en particulier des pays concernés, en raison tout d’abord des conséquences sociales qui en résultent.
Les causes sont multiples :
Ø Revenus urbains sont en baisse du fait des économies budgétaires
Ø Réduction des emplois publics
Ø Suppression des subventions
Ø Réduction de l’activité économique
Ø Hausse du chômage (à Djibouti : il est de 59% en 2000)
Le chômage s‘est accru et la pauvreté s’est généralisé à toutes les couches sociales populaires. Le taux de pauvreté se situe à 59%, 10% se situe en dessous du seuil de pauvreté, et est plus élevé parmi les réfugiés et les nomades. Ainsi, le filet de protection informel pour les groupes vulnérables est inadéquat. Avec un effectif de personne plus important le niveau de vie des agents de l’Etat a probablement diminué de près de 40% à 50% en dix ans y compris les mesures d’ajustement. La chute importante du revenu moyen par habitant a contribué à élever le niveau de la pauvreté et du chômage. Durant cette période sous ajustement, le pays est confronté aux déséquilibres socio-économiques et sa croissance reste modeste pour pouvoir réduire la pauvreté. A Partir des années 2000, Djibouti, porté par un nouvel élan et un nouveau souffle a subi une profonde transformation favorisée par une forte hausse des investissements directs étrangers dans des projets à fortes intensité de capital.
A suivre…
Djib-Press





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