jeudi 4 février 2016

Mohamed Moussa Yabeh, un mouton de Panurge !

« Le monde de la politique ou des affaires a ses protées aux multiples visages, mais les tentations protéiformes du monde moderne sont moins redoutables que les fabuleuses apparitions de la légende antique. » Dansel1979. J’ai lu avec une stupéfaction un article d'une vengeresse inouïe par Mohamed Moussa Yabeh sur la personnalité éminente du ministre de l’éducation nationale. C’était il y a quelques temps, un petit bonhomme que tout le monde avait cru digne de confiance chapotait cette magnifique institution dénommée CRIPEN, (Centre de recherche, d’Informations et de Production de l’Education Nationale,), il était le directeur général et régnait sans partage sur son domaine. Rappelons-le, lorsqu’il tenait les titres d’homme respecté et sérieux, il était bien chouchouté et gracieusement payé. Le ministre étant bien conscient qu’il faisait partie du mouvement MODEL et son extrémisme politique, a eu du cœur en lui confiant les rennes de ce gigantesque organisme. Sur ce, il est intéressant de noter que le ministre avait agi et décidé démocratiquement de placer un tel homme à la tête de cette belle institution. Pendant ce laps de temps, notre héros fort peu héros, ourdit insidieusement des complots contre le ministre en personne. Il repoussait toutes les visites du ministre, le taxant inexpérimenté et incapable, une seule idée obsessionnelle le taraudait : « je suis plus grand que vous et mieux placé pour vous juger, vous n’avez pas le droit de vous vous empiéter dans mon domaine réservé.» Pris dans un élan de compassion, le ministre a, maintes reprises, voulu le remettre d’aplomb mais flatté dans son amour-propre, il s’enfla d’orgueil et il jeta le pavé dans la mare en lui accusant à tort et à travers de toutes les énormités les plus inimaginables. Emporté par un ultraïsme furibond, il réagit furieusement par des paroles outrancières et outrageuses, en s’en prenant lâchement et directement de son bienfaiteur. Son égoïsme, sa haine jurée, éternelle et violente, son indifférence froide quant aux intérêts généraux se heurtent de front au dévouement désintéressé, au patriotisme sincère, au don de soi d’un jeune ministre toujours plus vigilant et consciencieux jusqu’aux scrupules. Mohamed avait la seule idée extravagante, aberrante et subversive qui avait longtemps habité dans sa tête « ABANDONNER LA CHARRUE AU MILIEU DU GUE » et rejoindre ses camarades d’opinion qui se sont accrochés de lui jusqu’aux derniers moments pour lui conseiller de lyncher le ministre, de saborder l’embarcation une fois au large, mais ses grenouillages politiques odieusement conçus sont vite déjoués grâce aux prodiges d’ingéniosité du ministre. Il était déjà possédé par ce mal cruel, fanatique et irrémédiable. Dans son zèle inavouable, il entendait à juste titre, servir son camp de prédilection en se vouant corps et âme à sa cause injuste et visiblement criminelle malgré la lourde responsabilité de sa fonction de directeur général. Le renard change d’apparence mais jamais d’habitude, Mohamed devient un hurluberlu, un incapable à l’image de ces fantoches ridicules aux idées factices et saugrenues qui ne tardent à retrouver et se radicaliser dans leur orientation politique, leur couleur d’autan. Par cet acte monstrueux d'ingratitude et d'imprévoyance, il a voulu porter un coup dur sur le système, ébranler la foi des esprits faibles et aviver davantage un sentiment de désaveu qu’il avait, lui-même, échafaudé. J’ai vu tout le monde le désavouer par le fait qu’il se livre constamment à des acrobaties rhétoriques les plus cocasses, qu’il se fait champion des gaffes incalculables et multiplie sur les réseaux sociaux les insultes les plus infamantes et les propos diffamatoires constituant une atteinte flagrante à la dignité personnelle du ministre. Entretemps, ses camarades d’opinion le fréquentaient nuit et jour pour le harcelaient à s’insurger contre son patron. Selon un vieil adage, on ne plante jamais un prosopis chez soi. Car cette plante parasite vit aux dépens de l’environnement, elle occasionne sans nul doute beaucoup de préjudices, ses épines sont dangereusement nuisibles et elle étend son empiétement sur la liberté des végétaux voisins, on apprivoise jamais une hyène, elle finira par dévorer tes progénitures, on élève jamais un corbeau, il te crèvera les yeux. Tel est le sort d’un monstre plein d’ingratitudes, d’un improductif oublieux, méchant, menteur, jaloux, furieux, sans motifs, qui avait l’intention d’envenimer la situation avec son geste méprisable. On sait que le Satan a le pouvoir de vous chasser de votre demeure mais il ne vous mène nulle part. Ainsi notre héros est en buttes à des tribulations, à des vagabondages interminables, à des railleries, criblé de lazzis et mille autres sobriquets réservés aux immigrés, loin de sa famille, loin de sa patrie. Il n’échappe à personne de deviner sa situation actuelle et les remords qui rongent implacablement son cœur. Le voilà qui se reconduit enfin comme un suiveur qui s’empêtre dans l’imitation stérile, mais son génie copieur et servile n’a jamais rencontré l’écho favorable qu’il avait souhaité. Celui qui conduit au fossé y tombe le premier. Désormais, ses amis le considèrent décidément comme un disciple sans originalité, rien que d’un pantin impuissant dont l'inutile présence donne l’urticaire, encombre leurs routes, leurs idées absurdes, leur sottise, leur mauvais désirs.

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