jeudi 4 février 2016

LA DÉMOCRATIE EST-ELLE UN CAUCHEMAR POUR LA JEUNESSE AFRICAINE ? LE CAS DE LA TUNISIE!!


On leur avait dit que leur pays la Tunisie avait des problèmes de chômage parce qu'il y avait un dictateur au pouvoir et qu'il suffisait que la démocratie arrive pour que tout le monde soit rassasié. Le dictateur parti, mais toujours rien.
Dans le pays voisin, l’Algérie, selon le critère de nos donneurs de leçons occidentaux, c'est la dictature. Alors voulons-nous comparer la dictature algérienne à la démocratie tunisienne ? Dans lequel de ces deux pays les jeunes sont le plus à l'aise ?
En 2010, avant l'arrivée de la "démocratie", la population tunisienne était de 10,5 millions d'habitants. Aujourd'hui en 2016, elle est à peine de 11 millions d'habitants. En Algérie, par contre, en 2010, la population était de 34,5 millions d'habitants. Aujourd'hui, elle est de 39,5 millions d'habitants.
Question : de ces deux pays, duquel fuit le plus grand nombre de jeunes par désespoir ? La Tunisie !!! La démocratie a-t-elle accouché d'une souris en Tunisie ? Lorsque les conseils de démocratisation de la société africaine arrive des mêmes qui croyaient voir juste pour aller faire la guerre à la Libye pour y apporter la démocratie et aujourd'hui on peut amèrement constater que cette démocratie y a apporté du chaos, du cauchemar.
Ce sont les mêmes qui voulaient la peau de Assad en Syrie pour y apporter la "démocratie" se réveillés le lendemain et se sont rendu compte que les armes qu'ils avaient fournies aux pionniers de la démocratie en Syrie sont les mêmes qu'on a utilisé pour semer la terreur à Paris le 13 novembre 2015. Le pire c'est, plutôt que de faire un cinglant méa-culpa ils préfèrent fanfaronner avec des déclarations du genre: "les terroristes s'attaquent à la démocratie, à notre mode de vie". Et lorsque les mêmes font des attentats au Nigeria, ils commentent sans honte : "c'est à cause de l'armée corrompue du Nigeria". En définitive, on a l'impression que la "Démocratie" est devenue un simple épouvantail qu'on agite pour effrayer les moins courageux et contenter les plus naïfs. Sinon, comment expliquer que la même bombe qui explose à Paris est contre la "démocratie" et à Maiduguri, elle serait plutôt à cause des militaires du pays ?
En tout cas, les jeunes tunisiens nous renvoient à la face comme une gifle une vérité qu'on a toujours voulu cacher : voter ou pas voter n'a jamais changé le sort d'un peuple. Parce que l'urne ne remplit pas l'assiette de riz ou de manioc. C'est en revanche le gaspillage pour voter qui aurait servi sinon, à remplir les assiettes de maiis. En Tunisie, on a oublié d'expliquer aux divers experts qui nous expliquaient comment la jeunesse tunisienne serait la plus instruite d'Afrique, mais ne pouvait mieux s'épanouir à cause d'un dictateur (Ben Ali) que si le seul secteur du tourisme n'a pas pu sauver la Grèce de la faillite annoncée, ce ne sera pas le tourisme à sauver la Tunisie du lourd chômage des jeunes. Tout le contraire n'est que du charlatanisme politique à moindre coût.
La Tunisie n'est pas la France. Si en France, le changement de président du sulfureux Sarkozy pour passer à Hollande a apaisé le pays, en Tunisie, ce n'était pas d'un changement de régime que le pays nécessitait, mais d'un changement de registre. Il aurait été plus facile pour Ben Ali qui était sur le point de faire toutes les concessions possible, de changer ce registre que les nouveaux arrivants qui doivent, pour prendre leurs marques fonctionner forcément avec l'ancien registre. Ils doivent s'entrainer. Et pour savoir comment conduire, ils sont obligé de prendre la trottinette disponible à la maison, plutôt que de courir acheter un fusée. Ils savent pertinemment qu'on ne conduit pas la fusée sans avoir appris à conduire la mobylette. Voilà pourquoi en Afrique, le changement de président dans le clash conduit très souvent à donner le volant du pays à des gens qui doivent encore apprendre à aller avec la trottinette. La Côte d'Ivoire de l'ère Ouattara est une vraie trottinette lancée à 100 à l'heure dans l'autoroute du sur-endettement. et nous sommes tous content qu'une chocolaterie française ouvre avec l'argent du contribuable ivoirien. Une manière bizarre d'attirer les investisseurs. La Tunisie version "démocratie", est sur la trottinette, conduite par des politiciens qui se demandent encore de quel côté se trouve la pédale.




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