mercredi 23 mars 2016

Djibouti - Entretien de M. Jean-Marc Ayrault avec son homologue (Paris, 22 mars 2016).
PARIS, France, 22 mars 2016/APO (African Press Organization)/ -- M. Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international, s’est entretenu aujourd’hui avec M. Ali Mahmoud Ali Youssouf, son homologue djiboutien.
A l’occasion de ce premier contact, les ministres ont évoqué les relations, denses, qui existent entre la France et Djibouti, la situation politique intérieure de Djibouti, ainsi que les principaux dossiers régionaux.
M. Jean-Marc Ayrault a réaffirmé le soutien que la France apporte à la sécurité et au développement de Djibouti, partenaire important dans une région tourmentée. Ils ont évoqué la situation entre Djibouti et l’Erythrée, notamment la médiation, utile, de l’Etat du Qatar, qui vient d’obtenir la libération de prisonniers de guerre djiboutiens qui étaient détenus par Asmara.
M. Jean-Marc Ayrault a salué l’engagement de Djibouti dans la lutte contre le terrorisme en Somalie. Les deux ministres ont fait le point sur le processus de paix au Yémen, ainsi que sur la question des réfugiés yéménites accueillis à Djibouti.
S’agissant de la situation intérieure, les deux ministres ont évoqué le climat politique, à l’approche des élections, et l’importance du dialogue pour une situation apaisée.
M. André Vallini, secrétaire d’État chargé du développement et de la Francophonie, rencontrera également M. Ali Mahmoud Ali Youssouf, avec lequel il évoquera l’ensemble des moyens que la France met en œuvre pour soutenir l’action de Djibouti au service du développement social et économique.
Distribué par APO (African Press Organization) pour Ministère des Affaires Etrangères de la République Française.
http://www.africa-newsroom.com/…/djibouti-entretien-de-m-je…
Essence d’une campagne électorale !!
« La nature de l'énergie qu'il faut déployer lors d'une campagne électorale a beaucoup plus à voir avec le goût du pouvoir qu'avec le sens du bien public. » Daniel Pennac
L’élection est au cœur de la théorie démocratique. Elle est un mode efficace de régulation de l’altérité. Parfois elle est utilisée comme un moyen de prévenir crises et conflits politiques de toute nature, c’est-à-dire un instrument de sortie de crise. La campagne électorale est la phase précédant l’élection, durant laquelle les candidats et leurs partis « font campagne », c'est-à-dire font leur promotion dans le but de récolter le plus grand nombre de voix possible. Chaque candidat ou chaque parti politique présentent un programme politique qui le guidera dans l’éventualité d’une victoire électorale. C’est le moment ou les candidats font le marketing d’eux-mêmes en s’exposant dans la plus naturellement possible, de leur projet politique en alignant l’ensemble de leurs propositions face aux défis et aux problèmes de la société. Deux cas de figure doit être dénoncer fermement dans la tradition des campagnes électorales dans notre pays :
1. Une campagne n’est point une tribune d’accusation.
2. Aucuns critères autres que le programme ne doit interférer sur la décision du choix.
Malheureusement, dans notre pays depuis l’instauration du multipartisme, dans presque toutes les élections, ce moment vire vers un règlement de compte public. Sorte de tribune ou chacun accuse l’autre délaissant de ce fait à la marge l’essentiel à savoir l’exposition des programmes politiques. En agissant ainsi, quel critères de choix les concurrents lèguent au public quant au choix ? Est-ce celui le moins accusé dans les différents diatribes par les autres candidats ? Ou bien celui qui sera le plus accusé ? Brève, insensé ! Le choix s’opèrent dans la teneur du programme politique, d’ailleurs il est temps aux candidats de changer cette fâcheuse pratique de considérer les campagnes électorales comme un tribunal public. En effet, au public, sont inciviques, anti- citoyenne et anti- patriotique les reflexes et les inspirations coutumières lors d’une campagne électorale de situer chaque candidat en fonction des critères matériels ou bien de sa capacité à distribuer sans interruption des botes de Khat et tant d’autres. Une bonne campagne électorale est celle, dans un feed-back candidat-public, qui libère les idées, les propositions dans leurs génies pour migrer vers le meilleur optimum social.



La francophonie ; la face cachée d’un néocolonialisme désastreux ? 
Chaque année, un grand nombre de pays africains francophones célèbrent en grande pompe la langue et la culture françaises. Les anciennes colonies si vous voulez. Cette organisation est née le 20 mars 1970.
Autant dire juste après l’indépendance de la quasi-totalité des pays africains !! Coïncidence ?? Surement pas. Sachez tout simplement que sur les 25 pays africains les plus pauvres 18 se disent francophones !! Coïncidences encore ??? Vous n’y êtes pas!!! La décolonisation a eu lieu. Non sans difficultés de la part des Français. On se souvient comment s’est passé l’indépendance de Guinée de Sékou Touré en 1958. Les colons avaient tout prit !! Ce qui n’était pas transportable fut brûlé sur le champs. Chevaux, vaches, crèches, voitures, bâtiments administratifs…….. Vous avez compris. C’était pour dissuader les autres pays à rester dociles sous le giron de la France. Mais ils n’hésitèrent pas à réclamer leur indépendance s’attirant en même temps le courroux de la puissance coloniale. Bien sûr. À partir de ce moment, la France mettra en place un concept hautement bénéfique pour elle. Et sacrement ruineux pour les nouveaux pays indépendants. On en reviendra un peu plus tard. Mais parlons de la francophonie et ses objectifs. 
Cet outil a été conçu uniquement pour pérenniser, affirmer et cimenter l’influence de la France dans ses ex-colonies au détriment des us et coutumes locaux. La langue française doit être la langue officielle. Pas une autre. Le mode de vie des autochtones doit être calqué sur le modèle de l’ex-puissance coloniale d’où une perversion sans précédent de la culture et des traditions de ces pays !!! En échange des aides sous différentes formes sont promises. Juste des aides. Autrement dit, on vous nourrit à la cuillère !!! Apprécier comment la France coloniale tisse sa toile. Une dépendance économique diabolique avec la création tout azimut du franc CFA. Une monnaie commune de la majorité de l’Afrique Noire. 
A part ces pays, en majorité francophone, des pays arabophones comme le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie, ou le Liban ont vite compris le stratagème et ont accompagné l’arabe avec le français. Le Rwanda de Paul Kagamé a tout simplement banni la langue de Molière après le génocide ! L’Anglais étant devenu la langue officielle. Et Dieu seul sait à quel point ils ont eu raison !!! A part quelques pays pétroliers, comme le Gabon, tous les pays qui ont exclusivement le Français comme langue officielle, sont en bas de la liste des pays pauvres !!!! Juste une parenthèse, cette exclusivité de la langue française vous donne accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. Avouez-vous que c’est très limité voire désastreux.
La République Démocratique du Congo en est un exemple aberrant. Le pays possède des ressources naturelles inépuisables, l’or, l’étain, le cuivre, le cobalt, l’uranium, le diamant, le plomb…….Un véritable trésor ! On peut l’estimer à quelques 25 000 milliards de dollars !!!!! Plus que le PIB des Etats-Unis et Europe pris ensemble !!!!! Et pourtant …..Parce que sous couvert de beaux discours sur les idéaux de la francophonie se cache une arme économique foudroyante. L’Afrique devait devenir véritable vache à lait pour la France. 
Les indépendances octroyées par la puissance coloniale n’étaient pas gratuites. Un deal a été signé. Un compromis. Les pays nouvellement indépendants doivent payer une dette annuelle à la France !!!! Une dette coloniale autrement dit. Il fallait rembourser tout ce que la France a apporté comme civilisation !!! (Hic). Bingo !!! Le tour est joué. Le montant de la somme que gère la trésorerie française ???? Cramponnez-vous sur vos sièges ; pas moins de 500 milliards de dollars !!!!! 
C’est qui fera dire à l’ancien président français François Mitterrand, je cite « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’histoire au 21e siècle » !!! A ce point ???? Mais jusqu’à quand devraient payer ces pays la taxe coloniale? Pas défini. Juste, sachez qu’un pays comme l’Haïti a renfloué les caisses françaises de 21 milliards de dollars entre 1804 et 1947 !!!! Une arnaque à grande échelle. Et pire dans tout cela, la France refuse toujours d’arrêter de sucer le sang des ces pauvres pays. Et ce, malgré les remontrances de l’Union européenne. Au pays de Démocratie et de droits de l’Homme par excellence, on ne badine pas avec l’argent des ex-colonies. 
Peu importe la manière !! Francophonie ou Francofolie. Ajouter à cela que la France a été toujours avare pour investir dans le développement économique de ses ex-colonies. Des aides, oui, mais pas un investissement à long terme dans les infrastructures. Vrais piliers pour une indépendance économique. Tout le contraire de la Chine. Djibouti doit suivre l'exemple de Rwanda. Et doit promouvoir d’autres langues et d’autres cultures. Sans oublier nos langues maternelles. L’ouverture prochaine d’une école trilingue dont la pose de pierre a eu lieu récemment dans notre pays, tombe à point nommé. C’est sûr que ça sera un pari gagnant !


Le président de la République de #Djibouti; S E M IOG ; avec des investisseurs de Dubai Al Nasser Holding viennent de lancer un Mega projet pour la production de fer et d'aluminium 'Made in Djibouti'. Cette usine servira au coulage et à la fabrication de fer à béton et ses dérivés. Un autre projet qui permettra non seulement à booster notre économie mais aussi d'offrir des opportunités de travail.





Aujourd'hui 20 Mars, le Président de la République,son Excellence Ismael Omar Guelleh, a procédé à la pose de la prémière pierre d'un Lycée d'Enseignement Général à Arta. En présence notamment du Ministre de l'Education Nationale et de la formation Professionnellee, Docteur Djama Elmi Okieh.
Le futur lycée d’enseignement secondaire et général d’Arta qui aura une capacité d’accueil de 1000 à 1.800 élèves, comprendra à terme plus de 20 salles de classe, 2 laboratoires, un bloc administratif, un terrain omnisports de 3.600 m2 ainsi qu’un logement de fonction pour le proviseur.
A son arrivée dans la ville d’Arta, chef-lieu du district du même nom, le président de la République a été accueilli par le Ministre de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, Dr Djama Elmi Okieh, et du préfet d’Arta, M. Abdillahi Darar Okieh.
Le projet de création du premier établissement d’enseignement secondaire d’Arta répond à des besoins réels puisqu’il permettra d’offrir de meilleures conditions de travail aux lycéens originaires de cette région.
Il vise aussi à atténuer le fardeau sur les ménages vivant dans le district d’Arta, puisque ces derniers ne seront plus dans l’obligation d’envoyer leurs enfants dans la capitale dès la fin de l’enseignement moyen comme ce fut le cas jusqu’à présent.
C’est d’ailleurs ce qu’a souligné le président Ismail Omar Guelleh, dans une intervention faite en langue somalie au cours de la cérémonie de pose de la pierre du futur lycée d’Arta.
"La région d’Arta qui est entrée dans l’histoire pour avoir abrité la conférence de réconciliation somalienne va être dotée à son tour et à l’instar de tous les autres districts de l’intérieur d’un établissement d’enseignement secondaire flambant neuf", a déclaré en substance le chef de l’Etat.





















 Chaque fois qu'un bonheur surprend pour la patrie, l'opposition l'a nie sinon l'a considère comme un non-événement. C'est normale lorsqu'on fait pas de distinction entre intérêt national et intérêt partisan.


Partie I : Quelle politique économique pour relancer l’économie à Djibouti ?

Peu importe les orientations politiques ou idéologiques des gouvernements, ces derniers jouent un rôle primordial en matière de relance économique. En fait, nous pouvons distinguer deux types d’actions : les conjoncturelles et les structurelles. Le soutien conjoncturel vise à stimuler l’économie à court terme, alors que les actions structurelles visent à mettre en place les fondations nécessaires à une activité économique soutenue et durable. Le soutien conjoncturel à l’économie est formé d’actions prises par un gouvernement pour stimuler et pour relancer l’économie à court terme. Il s’appuie tout d’abord sur la politique budgétaire du gouvernement, c'est-à-dire sur ses choix en matière de recettes et de dépenses. Pour soutenir une économie en perte de vitesse, on choisira d’abord de hausser les dépenses gouvernementales et les investissements publics. On pourra aussi favoriser la consommation des ménages en augmentant les transferts ou en diminuant les impôts et les taxes. La politique budgétaire constitue, avec la politique monétaire, l’un des principaux leviers de la politique économique de l’État. Elle consiste à utiliser certains instruments budgétaires (dépenses publiques, endettement public, prélèvements fiscaux) pour influer sur la conjoncture économique. Dans le cas de Djibouti, on se limitera du premier levier dans la mesure où la politique monétaire est inexistante. Le principe de currency board appliqué par la Banque Centrale de Djibouti, nous prive de facto de se servir l’instrument de la politique monétaire. Le gouvernement djiboutien utilise l’instrument budgétaire pour tout type d’action afin d’influer sur la tendance de l’économie. A cet effet on prendra en considération le nombre important d’action qui ont été prise pour relancer la croissance. Dans la rubrique des hausses de dépenses publiques, on peut citer la revalorisation des salaires dans le budget 2016 (avancement et revalorisation), les dépenses de lutte contre la pauvreté qui s’élèvent dans le budget national à hauteur de 25 Milliards. Cette somme est exclusivement dédiée à supporter la politique sociale que mène le gouvernement. La relance de l’économie exige un choc de demande, en augmentant la dépense publique et les salaires. Augmenter la dépense publique malgré les déficits et la dette ? Oui, car la dépense publique est productive : Les salariés contribuent au PIB et les prestations sociales soutiennent une bonne part de la consommation des ménages et donc des débouchés du privé. Par ailleurs, la relance passe par une révision à la baisse de certain type d’impôts. L’allégement de la fiscalité pour les ménages et les sociétés pourrait-il accompagner cette reprise de la consommation ? A Djibouti, les autorités sont conscients de l’enjeu d’alléger la fiscalité sur les sociétés et les ménages dans l’optique de relancer l’activité économique. 
-- Exonération de l’ITS pour les salaires inférieurs à 50 000 FD : - 450 Millions FD ;
-- Révision à la baisse de la Patente Importateur : - 350 Millions FD…
Sans un allégement de la fiscalité pour les entreprises et pour les ménages, les espoirs de reprise économique sont bien maigres. Baisser l’impôt sur les sociétés entraîne une hausse des investissements et de la production, ce qui engendre une croissance du Produit intérieur brut (PIB) et permet de créer de l’emploi.
Djib-press.