mardi 22 mars 2016

‪#‎Djibouti‬ Ainan, le cyber-militant : De la métamorphose d’un combat pluraliste à un combat sectaire.
Dans cette tribune titrée, « Ainan, le Cyber militant : De la métamorphose d’un combat pluraliste à un combat sectaire ». Nous tenterons de vous faire une synthèse de la métamorphose du combat politique de cet ancien Dafiste exilé en quelque mois, qu’un lecteur nous a transmis par courriel. Impressionnant est la force de vitesse que les émotions instinctives peuvent exercer sur le subconscient des hommes jusqu'à affecter considérablement la nature même de leur militantisme politique. Chez moi comme chez la plupart Djiboutiens ayant pris langue avec cette vidéo, je n’en arrivais pas à croire la grossièreté des propos aussi guerriers qu’haineux. Les propos relatent irrécusablement le degré vindicatif, fielleux, aventureux des certains pseudo-politicard-opposants exilés. Depuis 3 ans, je suivais, parfois admiré les idées de ce monsieur via Facebook dans ses différents comptes. Une transformation s’est opérée dans ses discours, dans ses positions comme dans le leader politique d’affiliation. En défenseur de la démocratie, de la liberté, du pluralisme politique, il est passé voici plusieurs mois en un porte-parole résolu de sa caste. En soutien indéfectible à DAF au MRD voici devenu le courtier du PDD (Parti Djiboutien pour le Développement), un cache-sexe de Borreh. Le regretté Omar Osman Rabeh disait du nomadisme : « Le tribalisme est une formidable machine à réduire l'intelligence, la connaissance et la sagesse !... De sorte que le QI d'un « tribaliste » adulte retombe approximativement au niveau de celui d'un adolescent de 10-12 ans !... Et cela quels que soient par ailleurs ses titres académiques, son expérience ou son âge ». Lorsqu’un combat est guidé par des valeurs justes et universelles, tôt ou tard, tels les combats de Khomeiny, Mandela, Luther King ou Gandhi, l’histoire lui donne raison. Néanmoins lorsqu’il est sectaire, tôt ou tard, tels Savimbi ou C. Taylor, ce combat engendre autant des maux que les maux qu’il prétend soigner. Il n’est ni adhéré par les masses, ni mémorisé par l’histoire. La rapide métamorphose de l’ancien militant Dafiste pour les valeurs universelles a pris gout aux poisons du sectarisme dans l’errance de la vie d’exilé ou les jeunes militants actifs constituent la proie facile aux influences sombres des gourous sectaires. En effet, depuis le départ de DAF de Bruxelles suivi de la débâcle de l’USN et son inaptitude à rassembler les Djiboutiens autour des projets fédérateurs, Hassan Cher l’a pris sous son joug. Celui-ci exilé en Suisse, chef d’œuvre du club de Suisse. Au-delà de sa couverture de syndicaliste, il est l’idéologue du sectarisme en Europe. C’est lui qui a renfermé ce jeune patriote dans une idéologie sectaire ô combien nauséabonde. Enfin, j’ai assisté avec stupéfaction l’obscénité des propos dans sa vidéo et j’en concluais que certainement cette tribune n’était l’issu d’un long endoctrinement défilant Ainan dans le combat au pluralisme vers celui du porte étendard de sa caste. D’ailleurs une remarque : le niveau du nomadisme reste très pesant dans la diaspora. Ceux-là même qui tient en main tous les cartes pour oublier ce poison parce que son sens qui n’est rien d‘autre qu’un système de sécurité sociale trouve ses limites en occident ou l’individu reste à l’abri de l’insécurité tant financière, sociale et sanitaire. Comment des gens ayant eu la chance d’avoir ce brassage culturel avec les sociétés occidentales ou les valeurs de liberté, d’égalité et de justice constituent les fondements ainsi que la sécurité matérielle sont-ils incapable de se défaire de ce carcan rétrograde? Ceux-là pourront-ils demain, s’ils arrivent au pouvoir, se défaire de cette idéologie sectaire ? En toute évidence non. L’objectif politique du « club de Suisse » consiste à une alternance numérique au sommet de l’Etat donc porteur d’une vision obscurantiste. A la victime Ainan, vous avez le choix et la liberté dans la nature de votre combat politique ! Une chose. Évitez de vous exprimez au nom du peuple Djiboutien. Parce que celui-ci se désolidarise, y compris ceux de l’opposition aussi bien la plupart de votre caste, dans votre combat fanatique et divisionniste. Enfin, force est de reconnaitre l’excellent travail, d’avertissement, de sensibilisation et de mise en garde du leader exilé du PRIDE, Abou Amin, concernant les agissements de ceux qu’il appelle le « IGA DURUG ».




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