A qui profite la débâcle de l’USN ?

A qui profite la débâcle de l’USN ?

Souvent on n’en parle point : la cause des causes de la disparition de l’USN demeure aujourd’hui les divergences idéologiques des partis coalisés (des fondements et les objectifs des partis la constituant totalement inconciliables). Sans feuille de route bien établi et des objectifs stratégiques communs dans l’horizon et dans une certaine sérénité. Le trait d’union de celle-ci était structuré autour du sigle « Tous sauf IOG ». Tout au long de leur combat politique, cette coalition a élevé l’anti-IOGisme, le rejet d’IOG c'est-à-dire, bâti sur des émotions plutôt que la raison, au rang de stratégie politique. Contrairement à leur leader, la majorité des militants, à l’image des figures les plus actives des MJO, ont tranché en faveur de la raison et du juste raisonnement politique. A leurs militants, la déception est à la hauteur de leur espérance. A telle point aujourd’hui si l’on effectue un sondage de l’opinion publique. Et ce, dans la plus grande transparence, sur la base de la débâcle de l’USN et de son incapacité à se mettre d’accord sur une question aussi mineure de choisir un candidat unique. Il en ressort une seule vérité à savoir la victoire du candidat de la coalition UMP à l’élection d’avril 2016. Pourquoi ? A cet effet, la différence entre nos opposants et le chef de l'Etat réside dans la formule suivante: « les premiers pensent à la prochaine élection, le second à la prochaine génération ». C’est pourquoi aujourd’hui, plus de 60% des militants de l’USN ont rallié le camp du candidat de l’UMP Ismail Omar Guelleh.