mercredi 23 mars 2016

Essence d’une campagne électorale !!
« La nature de l'énergie qu'il faut déployer lors d'une campagne électorale a beaucoup plus à voir avec le goût du pouvoir qu'avec le sens du bien public. » Daniel Pennac
L’élection est au cœur de la théorie démocratique. Elle est un mode efficace de régulation de l’altérité. Parfois elle est utilisée comme un moyen de prévenir crises et conflits politiques de toute nature, c’est-à-dire un instrument de sortie de crise. La campagne électorale est la phase précédant l’élection, durant laquelle les candidats et leurs partis « font campagne », c'est-à-dire font leur promotion dans le but de récolter le plus grand nombre de voix possible. Chaque candidat ou chaque parti politique présentent un programme politique qui le guidera dans l’éventualité d’une victoire électorale. C’est le moment ou les candidats font le marketing d’eux-mêmes en s’exposant dans la plus naturellement possible, de leur projet politique en alignant l’ensemble de leurs propositions face aux défis et aux problèmes de la société. Deux cas de figure doit être dénoncer fermement dans la tradition des campagnes électorales dans notre pays :
1. Une campagne n’est point une tribune d’accusation.
2. Aucuns critères autres que le programme ne doit interférer sur la décision du choix.
Malheureusement, dans notre pays depuis l’instauration du multipartisme, dans presque toutes les élections, ce moment vire vers un règlement de compte public. Sorte de tribune ou chacun accuse l’autre délaissant de ce fait à la marge l’essentiel à savoir l’exposition des programmes politiques. En agissant ainsi, quel critères de choix les concurrents lèguent au public quant au choix ? Est-ce celui le moins accusé dans les différents diatribes par les autres candidats ? Ou bien celui qui sera le plus accusé ? Brève, insensé ! Le choix s’opèrent dans la teneur du programme politique, d’ailleurs il est temps aux candidats de changer cette fâcheuse pratique de considérer les campagnes électorales comme un tribunal public. En effet, au public, sont inciviques, anti- citoyenne et anti- patriotique les reflexes et les inspirations coutumières lors d’une campagne électorale de situer chaque candidat en fonction des critères matériels ou bien de sa capacité à distribuer sans interruption des botes de Khat et tant d’autres. Une bonne campagne électorale est celle, dans un feed-back candidat-public, qui libère les idées, les propositions dans leurs génies pour migrer vers le meilleur optimum social.



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